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Mais parce que j’aime les plantes. Les légumes, les fruits, les arbres desquels on les arrache ressentent les choses. Oui, les plantes communiquent, bougent, transmettent, vivent… Le Sénat a reconnu récemment que les animaux avaient une sensibilité. Mais pour les plantes ? Pourquoi ce grand silence coupable ? Pourquoi ne veut-on pas voir les crimes que l’on commet tous les jours vis-à vis de ces êtres si délicats, si vulnérables ?
Il n’y en a que pour les animaux… et les plantes ?
Tant de plantes cueillies vivantes et jetées dans la poêle sans ménagement, pelées à vif et découpées, voir même croquées crues, comme ça, sur le bord d’un chemin. Par des enfants aussi, surtout des enfants, qui aime à cueillir les mûres sur les buissons de ronces en revenant du foot avec les copains l’été. Mais de quelle cruauté quotidienne est-on coupables ? C’est affreux, ça me donne le vertige de penser à toutes ces atrocités ! Et pas un mot sur ces crimes, il n’y en a que pour les animaux. Oui, parce que les animaux, ce sont des mammifères. On se sent une proximité. On a une certaine empathie sélective (ah j’aime placer cette formule à la mode, ça sonne bien). On s’identifie. On fait tous partie du vivant, plantes et animaux, mais les animaux un peu plus que les autres quand même.
J’arrête l’ironie, même si je pense sérieusement que la conscience d’appartenir à la nature, à la terre, à ce « tout » vivant, ne souffre pas les barrières discriminantes de règnes végétal ou animal définies par l’Homme.
Le refus de manger du vivant
Un cheminement morbide
Ce refus de manger des animaux, de consommer un animal qui a vécu, beuglé, dormi, grandi… -tout comme nous- est un cheminement morbide. NOUS SOMMES VIVANTS. Nous n’avons pas d’autres alternatives que de nous nourrir de ce qui est vivant. Et ce vivant, qu’il soit animal ou végétal a vécu, grandi, communiqué, respiré. Il est donc évident qu’il faut le consommer avec respect et conscience. Mais s’en priver ?! Vous pensez pouvoir un jour vous nourrir d’autres choses que de vivant ? Qu’attendez-vous ? Que l’industrie vous invente des pillules garanties sans gluten, sans viande, sans produit animal, sans vie, sans rien ? Aujourd’hui un véritable marché s’est monté autour du végétarisme. Et on vend des produits « sans rien » pour trois à quatre fois plus cher que des produits de base. C’est comme les yaourts allégés. Mais il faut vraiment avoir un grain pour marcher dans cette combine et se penser comme un militant écolo !
Vous ne voulez pas vous nourrir de vivant ? Très bien, mourez. Ce n’est pas ce que je vous souhaite, mais c’est la seule alternative.
Une évolution de l’Homme ou le refus d’appartenir à la nature ?
Il paraît que refuser de manger les animaux est le reflet de l’accession de l’humanité (ou en tout cas quelques « happy few ») à un certain degré de conscience. Une évolution en quelque sorte. Comme si tous ceux qui continuaient à manger de la viande étaient des bouseux indécrottables hermétiques à un éveil spirituel réservé à quelque couche de la population.
Le vivant se nourrit de vivant. On ne peut pas vivre en bouffant des minerais, du pétrole (de toute façon, bientôt y en aura plus) ou juste de la flotte. C’est biologiquement impossible.
Accepter la mort
Nous faisons partie du cycle naturel, que nous le voulions ou pas. Reprenons notre juste place en consommant raisonnablement. Le loup mange l’agneau, le manicou mange la poule et l’homme aussi. Nous faisons partie des prédateurs et ça ne date pas d’hier. Ce n’est pas mal, ni méchant, c’est ainsi. Est-ce que le léopard est méchant quand il chasse la gazelle ? Non. Il assume son rôle dans la chaîne trophique, ni plus, ni moins. La mort fait partie de la vie. La science et les avancées technologiques depuis un siècle nous ont permis de nous affranchir de beaucoup de choses, mais- heureusement- pas de ça.
Lierre Keith, ex-vegan et auteure du « Le Mythe végétarien » le résume très bien :
« La vérité est aussi que la vie n’est pas possible sans la mort, que, peu importe ce que vous mangez, quelqu’un doit mourir pour vous nourrir. »
Mais Goethe avant elle l’avait déjà formulé de cette manière:
« La mort est le moyen par lequel la nature obtient beaucoup de vie. »
C’est bien refuser de manger de la viande qui est contre nature au sens littéral du terme.
Vegan, un luxe pour une certaine catégorie de personne
De la sensiblerie du monde occidental : la nature est si cruelle
La nature est cruelle ? C’est un point de vue. Ailleurs, on dit que nécessité fait loi.
Nous devons vivre une époque bien confortable pour nous permettre de nous affranchir des lois naturelles, choisir ce que nous consommons et en exclure des aliments. Quelle chance !
Ne plus consommer d’animaux, de produits animaux parce que c’est terrible de tuer ces pauvres bêtes. Quelle sensiblerie d’occidentaux bien nourris. Quel caprice de gens privilégiés et abreuvés par les médias des dernières tendances. D’ailleurs, être « vegan » c’est plus tendance que d’être « végétalien ».
Manger de la viande c’est pas fashion
Ah ben oui, ça c’est sûr, depuis que les stars sont devenues vegan et ambassadrices des marques spécialisées, si vous mangez de la viande, c’est clair, vous êtes has been, tout comme moi. Mais c’est un club très fermé. Il faut tout de même avoir les moyens pour se payer les nouvelles tendances vegan, qu’elles soient cosmétiques, alimentaires ou vestimentaires. Je n’inclue pas ici les gens qui ont fait le choix d’un modèle de vie alternatif et pratiquent les échanges non monétaires, privilégient l’auto-consommation et fabriquent leurs propres produits. Mais soyons honnêtes, ces gens-là ne sont pas bien nombreux. La plupart des nouveaux vegan ont un job, pas toujours très compatible avec leurs aspirations (peut-on réellement travailler dans la finance et être vegan ?), achètent leurs produits tout préparés et packagés par des gentils industriels. Marketing, quand tu nous tiens… Au lieu de traiter directement avec des petits producteurs, on engraisse les machines à fric que sont les organismes de certification et les entreprises qui ont les moyens de se les payer.
La consom’action, un acte politique à réfléchir
Ne plus consommer de viande parce qu’elle est issue de l’élevage intensif
et bourrée d’antibiotiques et d’hormones de croissance est un autre argument des nouveaux végétariens qui se tient.
En effet, consommer des antibiotiques ou des pesticides via l’alimentation d’origine animale ou végétale est mauvais pour la santé. Un régime alimentaire déséquilibré aussi est mauvais pour la santé. Mais intégrer la viande à son régime alimentaire, de manière à ce qu’il soit varié, n’a rien de dangereux en soi, heureusement.
Mais c’est tout de même un peu facile, de dire, moi j’en achète plus au lieu de contribuer, par sa consommation, à faire bouger les lignes vers de meilleures pratiques. Si c’est vraiment pour lutter contre des pratiques d’élevages dégueulasses, à ce moment-là, achetez votre viande sur le marché, auprès d’un producteur bio ou qui a une démarche raisonnée, qui vous expliquera sa vision, pourra vous faire visiter son exploitation. A ce moment là, vous encouragerez les modes de production alternatif, et là, ça aura réellement une teinte militante.
Ou élevez vos poules. Ce n’est pas une blague, de plus en plus de gens le font (surtout pour les œufs) et même en ville.
Ou rejoignez une association qui œuvre pour le bien-être animal. Il y a « animal welfare » qui est très bien. Au moins, ce sera une action plutôt qu’une « non action ».
« Manger de la viande détruit la planète »
Oulah, dans le genre raccourci hâtif, celle-ci se place en bonne position. Il est vrai que pour nourrir les animaux, on fait pousser des céréales qui pourraient nourrir directement des êtres humains en plus grand nombre que ceux qui seront nourris par ledit animal. Oui mais voilà, dans un système agronomique, il est d’usage d’apporter à la terre ce qu’elle a exporté (sous forme de cultures) afin de ne pas l’épuiser. Les animaux ont donc un rôle à jouer dans un système d’agriculture familiale où ils vont apporter des matières fertilisantes (lisier, fumier, guano). C’est pour ça que y a des canards dans les rizières. Évidemment, la concentration et les élevages intensifs de notre modèle actuel ont quelque peu modifié la donne et permis à ce genre de discours de faire son chemin dans la tête des gens : si on mange tous de la viande, on n’aura plus assez de nourriture pour tout le monde ! STOOOOOOOOOP Ce sont les mêmes qui sous prétexte de parler écologie évoque de manière de moins en moins dissimulée l’option d’un génocide : on serait trop nombreux sur la planète. Conneries ! il y a de la place pour tout le monde sur cette terre, il suffit de penser autrement et moins égoïstement. Et ça, ça va beaucoup plus loin que de manger ou pas de la viande.
Conclusion, il faut de tout pour faire un monde, et dans l’optique d’un système de production calqué sur la nature, je ne vois pas bien pourquoi il n’y aurait pas d’animaux.
Végétarien ou Vegan, sûrement pas une revendication politique
Selon moi, être végétarien devrait être un goût personnel, une inclination, pas un acte de revendication. Car le fait que certains deviennent végétariens ou fassent une grève de la faim ne résoudra pas le problème global et les excès causés par le système économique dans lequel nous sommes empêtrés. Certes les petits ruisseaux font les grandes rivières et les colibris font leur part, mais encore faut-il qu’on aille tous dans le même sens. Ne nous dispersons pas entre courants et mouvements de pensée plus ou moins extrémistes.
En conclusion, écoutez-vous, vous et personne d’autre
Ayez un peu de respect et de bienveillance pour votre corps. Au lieu de le torturer, et de torturer votre esprit par la même occasion, donnez-lui ce qu’il a envie de manger. Arrêtez de céder aux modes, aux injonctions en tout genre, et de prêter une oreille trop attentive à certains qui pratiquent un prosélytisme acharné sur ces questions à renfort de titres aussi effrayants qu’accrocheurs (comme nous aimons nous faire peur !). Recentrez-vous sur vos propres besoins.
Franchement, s’ils étaient aussi convaincus, est-ce qu’ils passeraient leur temps à se justifier ? S’ils n’avaient rien à vous vendre, viendraient-ils vous chercher ? Un bon végétarien (végétalien, vegan ou autre mouvance) est quelqu’un qui vit sa vie de végétarien sans embêter ceux qui ne font pas comme lui. De même un bon « carnivore » est un « carnivore » qui n’essaye pas de changer son pote végétarien en tueur sanguinaire.
Vous êtes unique. Personne ne peut mieux que vous savoir ce qu’il vous faut pour être heureux et en bonne santé : si c’est des légumes, mangez des légumes, si c’est de la viande, mangez de la viande, si c’est du chocolat, mangez du chocolat ! On n’a qu’une vie, et on disparaîtra bien avant que la planète ait le temps d’exploser.
A ce propos, lire l’excellent pamphlet « L’humanité disparaîtra, bon débarras ! » de Yves Paccalet. Voilà qui remet un peu les choses en perspective et qui nous remet un peu à notre place au sein de l’écosystème terre, qui continuera de tourner bien après qu’on aura disparu.
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70 replies to "Pourquoi je ne suis pas végétarienne ni vegan (et je n’ai pas envie de le devenir) ?"
Je suis ingénieur géobio-logisti-statisticien en philatélie analytique. J’ai fait des études bac+10, et je suis également l’arrière arrière petit fils d’Einstein et le cousin de Stephen Hawking, et je confirme que votre article est bien une grosse daube intersidérale.
Et pour le reste c’est aussi facilement démontable tant les arguments avancés témoignent d’un manque de réflexion et d’une vision bornée et manquant de recul.
YOLO, on se fait plaize, de toute façon c’est les futures générations et espèces qui vont prendre. Je suis totalement d’accord, si on trouve ca délicieux de manger de la viande ca nous donne le droit de défoncer l’écosystème. Qu’est ce qu’ils sont cons ces végétariens à penser aux autres …
C’est exactement le même argument qu’un pédophile ! « Mais c’est si bon » dit-il devant le juge, et franchement, il a bien raison, au nom du « plaisir » on a le droit de se permettre tout ce qu’on veut !
Super blog, plus jamais je refous les pieds ici.
Ou alors on a un sens moral et on pense aux intérêts de ceux qui veulent vivre. Et qui l’expriment. Explicitement.
Mais il reste quelques animaux dont j’aime la chair, surtout quand elle est cuisinée avec amour. Par exemple la viande de chat (de préfèrence des chatons de lait) est très tendre et pas si éloignée de celle du lapin. Je sais que ça ne plaît pas à tout le monde mais bon, moi et mon corps on adore ça. Et si il y a bien quelque chose que je partage avec cet article c’est de manger ce qui nous plaît. Alors pour les curieux, essayez la viande de chat (jeunes de préférences, comme les cochons, c’est plus doux), c’est exquis et on peut l’apprêter avec pleins de recettes différentes. Et pour la viande de chien, je vous conseille l’épagneul. C’est délicieux également. L’essentiel de toute façon c’est de se faire plaisir et respecter les goûts de chacun, c’est la base de toute chose.
Bon weekend à tous !
Navrant.
Cordialement,
Et non, il n’y a rien de mal à choisir de continuer à faire ce qu’on fait depuis longtemps, manger de la viande. Ce « mal » dont vous parlez n’est qu’une notion tout à fait humaine, qui n’existe pas chez les animaux, dont nous sommes pourtant les égaux comme vous le réclamez plus haut, mais les vg ne sont pas à une contradiction près. Sinon, vous prétendriez être des êtres supérieurs doté de morale, alors que les animaux ne le seraient pas, ce qui ne nous place plus comme leur égal, et ils deviennent inférieurs. Vous commencez à comprendre où vous vous contredisez, ou pas ?
Par contre, la réflexivité permet de faire des choix sur sa conduite. Si on veut y mettre comme vous de la morale (effectivement une création humaine) c’est justement grâce à cette réflexivité.
Cette réflexivité permet même d’élaborer des nouvelles valeurs, en tenant compte de l’expérience passée.
Où est la contradiction?
Je suis épicurienne et je n’imagine pas mal manger et pourtant, depuis quelques mois je suis devenue végétarienne. J’ai redécouvert le plaisir de cuisiner autrement et croyez-moi ou non la viande ne me manque pas le moins du monde. Soyons honnête… La plupart du temps, ce qui fait qu’on apprécie une viande, c’est… la sauce et les accompagnements. Que de souffrance pour deux minutes en bouche !
Révisez aussi la définition d' »épicurien » s’il vous plaît (wikipédia), cessez d’utiliser ce mot à tord et à travers, et utiliser le bon terme.. 🙁
Sinon, une bonne viande grillée, ça n’a aucun besoin de sauce, et c’est délicieux 🙂
Si on permet aux gens de faire ce qu’on fait aux cochons, pourquoi juger les gens qui maltraitent leur chien ? Aucun sens.
Non en fait, c’est plus facile de se donner bonne conscience en payant une autre personne pour tuer un animal qui finira dans votre assiette, parce que pour le faire vous-même, … là il n’y aurait plus personne hein, mais faites-nous donc mentir, allez bosser dans un abattoir au poste d’étourdissement comme ils disent, justement ils cherchent des gens comme vous…
On appelle ça de la dissonnance cognitive, et ça relève de la psychiatrie.
My 2 coppers :
Je suis une omnivore mais une omnivore qui pense (oui je vous jure amis vegan, nous sommes nombreux dans ce cas là !). Je privilégie les filieres locales, l’amap de mon petit village et je consomme aussi bien le poireau bio que la cote de boeuf bio, à des prix plus que raisonnables et souvent moins chers que le supermarché du coin en terme de conservation notamment, tant qu’on cherche à trouver… (oui c’est un jolie porte ouverte enfoncée non?)
J’ai arrêté de consommer agneau et veau, parce que là, qu’elle que soit la filière, la méthode est ignoble. Mais qu’on ne me parle surtout pas d’arrêter le Beaufort d’alpage ou je fais un carnage !
J’ai aussi arrêter le lait de mon petit déjeuner parce que j’avais l’impression que MOI, ME, MYSELF and I , ça me rendait un peu bof. Mon mari et mes fils continuent leur chocolat du matin allègrement.
Alors, oui, l’humain est omnivore depuis l’avènement des australopithèques (Lucy, si tu nous regardes hein !) (http://www.hominides.com/html/dossiers/alimentation-prehistoire-nutrition-prehistorique.php). Mais oui, également, le rapport de l’homo sapiens sapiens à l’élevage post ère industrielle est terrible. Et clairement, ce n’est pas en arrêtant de consommer qu’on stopera les dérives des multinationales, elles trouveront juste un moyen de faire du blé (haha jeu de mot ramoucho) autrement… c’est en consommant autrement. Moins et mieux.
Parce que sérieux… j’ai entendu tellement de conneries… je me suis vue agressée par une nenette au détour d’un groupe Facebook qui m’expliquait que je mangeais littéralement l’agonie de ces pauvres animaux, meurtrière de masse que j’étais ! (sisi, je consommais la molécule produite lors de l’agonie).
Et ne pourrais-je pas être un peu plus portée sur l’empathie avec ces pauvres petits poulets ou ces pauvres lapins ! l’empathie étant typiquement anthropomorphe, j’avoue avoir assez de mal à me projeter dans un lapin ou un poulet (surtout après avoir passé plein d’étés dans une ferme…), donc euh… bah non je peux pas 😀 Par contre, avoir de l’empathie pour l’éleveur qui se casse le cul pour que ses poulets gambadent toute l’année et qui pratique uniquement de l’homéopathie sur eux, alors là oui, j’en déborde.
Bref, ne confondons pas tout. Les élevages et abattoirs industriels et les élevages artisanaux, les deux produisent de la viande, pas dans la même philosophie.
Bref, encore une fois, réfléchissons avant de condamner l’autre trop facilement. Je ne sauterai jamais à la gorge d’un vegan parce qu’il est en train de tuer le boulot du copain eleveur qui fait de son mieux pour s’en sortir, j’apprecierai qu’on me rende la politesse.
Vous avez bien résumé, vous êtes assez limitée comme personne…
Sinon le bio, local, on entend la même rengaine à chaque fois sauf que cela n’a aucun lien avec l’exploitation animale. C’est juste pour vous donner bonne conscience à vous, oooh grand humain supérieur, pour sauver ce monde qui vous est dû.
« Bref, encore une fois, réfléchissons avant de condamner l’autre trop facilement. Je ne sauterai jamais à la gorge d’un vegan parce qu’il est en train de tuer le boulot du copain eleveur qui fait de son mieux pour s’en sortir, j’apprecierai qu’on me rende la politesse. »
Vous omettez juste que l’éleveur a le choix de faire un autre travail non basé sur l’exploitation animale. Tandis que vous, en consommant des cadavres d’animaux vous condamné un animal à la mort.
Vous saisissez la nuance ou ça aussi, vous ne savez pas le faire ?
« Vous omettez juste que l’éleveur a le choix de faire un autre travail non basé sur l’exploitation animale. Tandis que vous, en consommant des cadavres d’animaux vous condamné un animal à la mort. »
Expliquez moi en quoi ces interventions sont des dogmes ? Merci. Si vous parlez d’autres interventions merci de les citer.
Sinon je peux être plus précis concernant ces interventions ci.
Concernant la première, j’indique que l’argument bio et local n’a aucun lien avec l’exploitation animale. Le but du véganisme, qui est une lutte et non une religion, est de mettre fin à l’exploitation animale. Le fait que vous donniez à manger des graines bio à une vache avant de la tuer ne va rien changer au fait qu’elle a été exploitée toute sa vie comme un objet de consommation.
Pour prendre un exemple simple, si vous enfermez une personne, je ne vais pas vous demander de bien la nourrir mais tout simplement de la laisser partir.
(C’est un exemple, je ne vous demande pas d’ouvrir toutes les barrières de toutes les fermes comme ça d’un coup. Je précise, par expérience je sais qu’il vaut mieux…)
Concernant la deuxième intervention, un éleveur a fait un choix de carrière, à moins que vous m’informiez que l’élevage est un métier imposé sous la torture de père en fils…
Manger un cadavre implique la mort d’un animal.
Comparer les deux choses en indiquant qu’un végane n’a pas à en vouloir à un omnivore de tuer des animaux car un omnivore ne lui en veut pas de ne pas en tuer… C’est très maladroit et surtout stupide.
Et de nouveau, ça montre bien que la plupart des gens rejette en bloc une idée sans même la comprendre.
Votre commentaire en est une preuve supplémentaire.
Bien cordialement
A savoir si je préfère consommer l’agonie d’un animal ou d’un végétal et sa molécule, là… joker! Arff
PS: bonne idée que d’évoquer ces filières veau et agneau qui sont effectivement catastrophiques
Je pense que dans ce domaine il y a plus de courants de pensées qui défendent une idéologie bien markétée plutôt que notre environnement.
Tout comme on a voulu nous faire croire il y a plusieurs décennies que le poulet en barquette était l’avenir de l’homme, que les alicaments allaient révolutionner la santé et que sport-elec vous fera des abdos en béton, force est de constater que la culture vegan apporte d’avantage aux industriels qu’à la nature. On se fabrique une conscience ou un avenir ?
L’élevage mange près de la moitié des céréales produites, chiffres officiels ONU :
http://www.fao.org/docrep/004/y3557f/y3557f08.htm
La vache est un prédateur marin, comme le montre ce complément alimentaire
http://www.syntheseelevage.com/la-boutique/bovin/dietetique/vache-laitiere-et-allaitante/148-huile-de-foie-de-morue-aliment-complementaire-dietetique-pour-un-apport-en-acides-gras-essentiels.html
L’élevage et son lobbying pour éviter de prendre ses responsabilités, alors qu’un contrôle (réductions) des naissances des bovins permettrait AISEMENT de réduire les émissions de méthane dudit cheptel :
http://www.euractiv.fr/sections/agriculture-alimentation/les-eurodeputes-limitent-les-emissions-agricoles-mais-pas-les-rots
On a un contrôle complet par l’insémination
Donc l’idée de s’en tenir à lierre keith qui tient de l’escroquerie pour avoir son biais de confirmation, bonjour.
Donc je ne sais pas où vous avez eu votre diplôme d’agronomie, mais ils ne vous ont pas appris a chercher l’information, voire pire a la comprendre.
Et on va la jouer scientifique : où vous donnez des références sérieuses scientifiques, dans des journaux scientifiques à correction par des pairs prouvant la sentience des plantes, où vous arrêtez cette blague. Le charlatanisme, ça va deux minutes, mais des preuves, c’est trop demander ?
En attendant, je vous informe sur la déclaration de cambridge de 2012, un consensus scientifique pour dire que les animaux ont les substrats de la conscience et donc de la sentience. Comme je ne sais pas si vous le savez, un consensus veut dire « l’ensemble du monde scientifique est d’accord ». Ce qui veut dire des gens qui ont un peu plus étudié la question que lierre keith ou vous.
http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article423
Vous êtes chez vous, c’est un billet d’humeur, mais il y a des limites à chercher à se ridiculiser.
2- aucune étude scientifique crédible pour justifier ses affirmations
2- c’est vous qui avez pondu ce billet, avez-vous des certifications en éthologie ?
#onbalaiedevantchezsoimerci
On dirait l’avis de Tonton André qui sort tous les arguments bateau qu’il a entendu au bistrot, le tout en mangeant un cochon de lait à la broche.
Votre argumentaire se base essentiellement – j’oublie volontairement les faux arguments car déjà traités dans les autres commentaires – sur le fait que nous sommes obligé de consommer du vivant, dès lors plante ou animal, c’est identique.
Si vous ressentez la même émotion lorsque vous voyez un animal se faire couper la gorge que lorsque qu’un concombre est coupé en deux. Que cette émotion soit négative ou positive. Il faut réellement consulter.
De plus, n’oubliez pas qu’un consommateur de viande consomme indirectement environ sept fois plus de végétaux qu’un végétalien. Dès lors, même si tous les êtres vivants s’équivalent dans la souffrance, vous en faite souffrir beaucoup plus qu’un végétalien.
Et entre nous, si vous avez découvert que les plantes dépourvues d’un système nerveux souffrent autant qu’un animal qui lui en détient un, écrivez un article sur ce sujet au lieu de perdre votre temps avec ce torchon… La science vous remercierait pour votre avancée.
« Franchement, s’ils étaient aussi convaincus, est-ce qu’ils passeraient leur temps à se justifier ? S’ils n’avaient rien à vous vendre, viendraient-ils vous chercher ? Un bon végétarien (végétalien, vegan ou autre mouvance) est quelqu’un qui vit sa vie de végétarien sans embêter ceux qui ne font pas comme lui. De même un bon « carnivore » est un « carnivore » qui n’essaye pas de changer son pote végétarien en tueur sanguinaire. »
Cette citation vous fait perdre toute crédibilité. Ce billet, sarcastique et assassin, représente exactement ce que vous dénoncez ici.
Vous avez catégorisé une catégorie de la population (les vegan et végétariens) en leur collant sur le dos l’étiquette des gros relous qui inondent le monde de leurs idées délirantes. Il est facile dès lors de coller dans la même catégorie les hystériques qui comparent la souffrance animale et la souffrance des légumes …
Je suis maître en biogéosciences (malgré l’appelation bizarre, c’est juste les sciences de l’environnement d’un point de vue physique et chimique).
L’écologie, c’est pas un raccourci, c’est complètement avéré. Que ce soit de l’utilisation de l’eau, de l’émission de gaz à effet de serre, de l’utilisation de terres arables ( 45 % des terres émergées dédiées à l’élevage, ça vous parle? il faut forcément plus de terre pour nourrir les dix milliards d’animaux que nous mangeons plutôt que de nourrir directement les animaux), de la déforestation, de la disparition des espèces (due à déforestation ou pêche de grand fond).
Je vous invite à en lire plus sur ce sujet!!!!!
http://www.fao.org/docrep/010/a0701e/a0701e00.htm
http://www.independent.co.uk/environment/climate-change/study-claims-meat-creates-half-of-all-greenhouse-gases-1812909.html
http://www.worldwatch.org/node/6294
http://www-personal.umich.edu/~choucc/environmental_impact_of_various_dietary_patterns.pdf
A notre époque, les déchets des élevages sont trop GROS. Ils ne servent pas à fertiliser, mais à polluer un peu plus. On arrive à ces zones dénuées de toute forme de vie. A nouveau, il FAUT se renseigner avant d’écrire!
http://www.scientificamerican.com/article/ocean-dead-zones/
Ca, c’est pour la partie scientifique (je peux donner mille sources de plus si vous vous décidez à lire).
Ensuite, c’est naturel de manger de la viande ! Mais oui, et plein de choses sont naturelles (l’infanticide chez les lions et les lapins, pisser pour marquer son territoire, violer les femelles), mais naturel n’est pas égal à bon! En plus, ne voyez-vous pas une légère différence entre un lion qui mange une gazelle, et un humain qui mange un steak issue d’une chaîne de production, issue d’une industrie qui tuent quand même des milliards d’animaux par année (sans parler des animaux tués par dommages collatéraux, comme les poissons non désirés dans les filets, les animaux dont on détruit l’habitat pour cultiver le soja qui va nourrir l’élevage des animaux
http://www-wds.worldbank.org/servlet/WDSContentServer/WDSP/IB/2004/02/02/000090341_20040202130625/Rendered/PDF/277150PAPER0wbwp0no1022.pdf).
Enfin, évidemment qu’on mangera du vivant! Mais les veganes n’ont jamais, jamais prétendu arrêter de manger les êtres vivants! Ils arrêtent de manger les êtres sentients, c’est à dire pourvus d’un système nerveux permettant la souffrance, et d’une raison suffisante pour essayer de fuir la souffrance lorsque celle-ci survient. A nouveau, quelques informations manquent.
Je vous salue quand même pour oser écrire des billets d’humeur, mais vous invite à quand même beaucoup, beaucoup vous renseigner sur la question.
Je vous souhaite une excellente journée et une bonne année!
Etre Végan ou non est pour moi un choix, acte qui résulte d’une vie somme toute assez préservée, même en se retrouvant relativement pauvre.
Végan est une possibilité. Omnivore également. Et tout autre mode (ou Mode?) également.
Nous vivons dans des pays dit riches qui nous permettent d’y réfléchir, car notre survie y est assurée. (pas très bien parfois, non, mais je sais par expérience que nous avons de la chance!)
Et ceux qui ne peuvent envisager une autre façon de vivre, je les respecte aussi.
Je vis à la campagne, la vraie, bocagère car les terres hyper argileuses ne permettent que les pâturages.
Donc Végan, faut-il « exiter » veaux vaches cochons couvées? Comment entretenir les espaces autrement qu’en imaginant (et imaginer ne suffit pas!) suffisamment de bras? Qui nous dit que la vie à la campagne est possible pour tous? (en commençant par ma fille!!!)
Mais tout est vivant, car nous sommes énergie. La science a rejoint la conscience d’une certaine Unité. Une loi commune. Et je mange de tout, en écoutant mon « âme ». Oui, je crois en avoir le droit. Je respecte toute culture y compris Végane qui soit respectueuse des autres opinions.
Je mange de la viande que je ne pourrai pas tuer moi-même. Et je tue allègrement mes légumes. Je communique avec mes plantes. Me répondent-elles? Il me plaît d’y penser. Lol !
Je suis omnivore car j’ai besoin de protéines animales (je sais m’entendre!) comme les œufs, base de mes protéines, et les fromages que je sais faire. Mais oui. Si la vache ou le mouton perd ses petits, la pauvre bête risque de faire une mammite si on ne la trait pas. Il faut jeter le lait?
Mais pour moi le pire qui soit est notre surpopulation asservie par les interdits de régulation des naissances dans de nombreux pays! Nos religions ne relient plus rien car des puissants s’en emparent et permettent ainsi toutes surexploitations (Attention: je ne jette que l’eau sale, pas les Bébés!!!) .
Assujettissement des femmes (je suis la 10ème d’une série de 11) et ainsi misère, profit honteux et sournois vont de pairs. Pendant ce temps là ni études donc ni critiques. Je parle du peuple du bas dont je suis issu.
La nourriture de milliards de gens devient un super moyen pour se faire du fric, végan ou pas.
Si les grandes surexploitations de mille vaches, mille cochons, mille poulettes pondeuses sur grillage car il faut bien nourrir le monde etc…Sont honteuses, le prix de certains produits végan le sont aussi! Pour commencer à changer le monde promouvoir la contraception et la surpopulation au placard! Un rêve quoi!!!!!
Tout est lié. Nous ne pouvons que cheminer là ou nous sommes et en Conscience. C’est à dire en respectant celle des autres. Et former des réseaux….ou non. Je me sens assez libre pour choisir.
Effectivement, pour espérer changer un peu les choses en mieux, le chemin est individuel et il serait dommage de considérer que les omnivores qui représentent la majeure partie de la population ne se sentent pas concernés par l’avenir de la planète!
Là où je serai plus prudente, c’est sur l’évocation de la surpopulation. C’est un thème qui est dangereusement repris par certains pour souhaiter des guerres qui « réguleraient » la population. Guerre qui profiterait évidemment toujours à cette même élite qui fait du fric avec notre bouffe. Et c’est une idée qui fait doucement et sournoisement son chemin dans l’esprit des gens: nous serions trop. Mais à partir du moment où l’on considère que son voisin est de trop, comment peut-on évoluer en Conscience?
Il est normal que vue comme cela, l’idée de surpopulation fait peur.
Moi je ne parle que Femmes.
Vue d’expériences : Qui veulent aussi avoir le droit d’exister autrement qu’en enfantant des êtres qui ne pourront pas se nourrir Végan ou non (le sujet). Car d’autres ne se préoccupent que de profits. Et les plus grands profits sont la nourriture et la médecine (je n’opposerai Jamais allopathie et plantes! Elles sont complémentaires) .
Je parlais surpopulation d’un point de vue humain. J’ai moi-même 4 enfants (dont un passager clandestin de bientôt 23 ans!) Je ne les trouve pas en trop même si j’en ai bavé pour terminer de payer les études du petit dernier!!!
Une dernière chose, vous dites que les humains n’ont qu’à trouver leur place dans la chaîne. Mais de la façon dont je le vois, les humains ne trouvent pas plus leur place dans la chaîne en consommant moins de viande. Ils continuent d’exploiter des espèces et il n’y a pas de prédateur pour eux. Quelle autre espèce élève et séquestre une espèce pour se nourrir? Les animaux trouvent une proie et la tuent, ils ne développent pas un système complet d’exploitation. Les animaux tuent oui, mais ils ont un prédateur au dessus d’eux dans la chaîne. Avec les développement des techniques, les humains n’ont pas de prédateur, sauf accident. Tout ça pour dire qu’on est loin de trouver une place dans la chaîne. On n’en veut pas de la chaîne alimentaire, enfin pas les producteurs du moins. Ils crient au loup (c’est le cas de la dire) quand leur troupeau (qui est un gagne-pain, rien de plus), se fait attaquer par des loups affamés.
Alors je pense sérieusement que les choix que nous faisons en tant que personne ont de l’importance, même si tout le monde ne le fait pas. Nos réflexions aussi ont de l’importance, aussi inabouties soient-elles et semblant tomber dans des impasses. Il ne s’agit pas nécessairement d’être cohérent de Aà Z, mais à un moment x, de se demander si on se sent bien dans le choix que l’on fait.
Pour moi, comme d’ailleurs dans la fin d’earthlings (pour visionner, sous-titre en français, c’est par ici: https://www.youtube.com/watch?v=qsQhQTyOKMI), le changement passe par une évolution de la conscience, individuellement, du lien que nous entretenons avec la nature (c’est d’ailleurs un peu un leitmotiv sur ce blog). Toute la nature. Et d’ailleurs nous nous rejoignons sur ce point, je ne vois pas pourquoi d’emblée plantes et insectes en ont été exclus- merci pour votre réponse à Dubois. C’est un message de respect et de compassion que délivre ce documentaire, au-delà de la cruauté, d’où aussi mes interrogations sur ce mouvement vegan que l’on voit intervenir de manière plus ou moins agressive sur les forums. Je suis d’ailleurs ravie qu’ici nos échanges restent courtois, car la vérité, je cherche à comprendre, et tous les échanges sont constructifs.
Comme je le disais dans un autre post, nous sommes tous dans le même bateau et par tous j’entends tout le vivant, sans exclusion. Je maintiens donc, au risque de fâcher, mon point de vue: il s’agit bien du mode de production, des concentrations à l’excès et de la manière dont c’est fait qui est détestable, non viable, pas le fait de consommer du vivant, quel qu’il soit.
Et non, surtout ne soyons pas défaitiste, ce n’est pas le but de ce post, au contraire, rassemblons, acceptons qu’il n’y ait pas une voie unique pour résoudre l’équation et autorisons-nous à voir en grand!!!!
« Qu’importe que nous empruntions des itinéraires différents pourvu que nous arrivions au même but. » Gandhi
Je n’ai pas encore vu earthlings, non mais c’est prévu (j’ai eu mon quota de TV aujourd’hui avec cowspiracy). Pour information, mes sources proviennent de mon cerveau et de son activation par un mécanisme relativement intuitif qui est le raisonnement. C’est une sorte de muscle qui a tendance à s’atrophier quand on regarde trop la TV (c’est pour ça que je regarderai la vidéo que tu me conseilles demain). Oui, je fais l’effort de réfléchir et d’analyser le monde dans lequel on vit, et j’en suis même fière. C’est le but des billets d’humeurs qui sont simplement l’expression de ma pensée et pas un recopiage de sources diverses.
Tout ce que je défend comme idée c’est le développement d’un lien fort avec la nature. Direct. Et personnel. Voir mon commentaire ci-dessous pour plus de précisions. Pour moi, le régime vegan n’apporte pas de réel progrès sur ce point. Si Earthlings apportent des arguments différents et me fait évoluer dans ma vision des choses, je compléterai, c’est promis.
Sinon, sur le fond, la réponse a quelque peu tardé car j’ai pris le temps d’aller regarder cowspiracy que je n’avais jamais vu. Oui, parce que moi je prend le temps de me cultiver quand certains ne font pas l’effort de lire l’article et s’arrêtent au titre, hein 😉 Et pis, comme on ne peut reparler qu’à cette condition, j’ai pas vraiment le choix
Bref, c’est un excellent documentaire, je recommande, même si en France les chiffres du début sont largement diffusés par l’ADEME depuis 10 ans. D’ailleurs voici le lien vers le streaming (oui, parce que quand on espère diffuser largement une information, on partage, on garde pas le moitié des infos par devers soit): http://www.disclose.tv/action/viewvideo/194765/Cowspiracy_The_Sustainability_Secret_2015/
En fait, je suis ravie de pouvoir illustrer les arguments que je développe, et qui sont les mêmes dans le documentaire: c’est le système agro-industriel qui produit cette viande et la concentration dans des élevages qui amène un certain nombre de personnes à ne plus en consommer, dégoûtées par la façon dont cette « marchandise » est produite et son impact démesuré sur l’environnement. Je rejoins totalement l’idée que notre régime alimentaire doit être raisonnable (d’ailleurs pour vos rassurer, je ne consomme pas de la viande tous les jours, et la viande bovine, plutôt rarement).
Là où nos avis divergent, c’est sur les solutions (et donc les 15 dernières minutes du film). 1/ Je ne valide pas le refus de manger de la viande dans la mesure où il ne conduit à aucun changement dans la façon de produire. 2/ je maintiens que les plantes devraient faire l’objet de la même considération. Ce n’est pas une blague. Quand je vois qu’on propose de rediriger la nourriture destinée au bétail vers les gens et que les images montrées sont soit des immenses champs de blé ou des serres où les patates sont alignées en rang d’oignon, je me dis qu’on n’est pas sortis de l’auberge. Et c’est pas parce qu’ils sont bios que de les installer dans la forêt amazonienne va y changer quelque chose.
Moi ce dont je rêve, c’est d’un monde où on rétablirait le lien essentiel qui nous unit à la nature. Et la nature ne pousse pas sous serre en rang d’oignon arrosée d’engrais bio et de produits de biocontrôle. Et dans la nature les animaux font partie de l’équation/ de l’écosystème. Quelqu’un qui pêche sa truite pour la manger est-il un criminel? Bref, pour moi, la permaculture et les idées qu’elle porte sont l’avenir. Et pour moi, les canards auront le droit de s’y balader, pareil pour les cochons, les lapins, bref tous les animaux qui s’y plairont, mais évidemment en proportion raisonnable… et nous être humain omnivore avons une place aussi, qu’il nous faut trouver.
Droit de réponse possible sous réserve de ne pas m’insulter et d’apporter des arguments, merci, sinon le commentaire sera supprimé.
Cowspyracie illustre justement très bien pourquoi manger la vache ou la poule du coin est absolument pas rentable et prends trop de place, si on mange de la viande comme on le fait aujourd’hui.
Manger son petit steak bio d’une vache de 10sans ou son saumon sauvage de Norvège garantie sans ogm est AUSSI une alimentation de luxe que très peut de gens peuvent s’offrir.
Je trouve pas très convaincant votre article. Rien que de commencer par cette fameuse carotte qui souffre … Vous parlait de science et de connaissance : on sait que les animaux souffrent (même système nerveux que nous trlalala etc) (juste le crie suffit hein) et on sait aussi que les plantes sont une autre branche du vivant éloigné de nous : les animaux. Juste pour vous montrer un exemple je peux couper un buisson : il poussera de plus belle. Je coupe les membres d’une vache .. je veux même pas voire. Et les fruits aussi, la graine grandit mieux une fois le fruit mangé et la graine dans le déchet organique, que le fruit seul qui moisie sous l’arbre.
Oui la chaine alimentaire et la base d’un écosystème. Mais l’homme en rationnant les terre en fonction des animaux en fermant les champ avec des clôture empêche complétement la chaine alimentaire : il y a que nous pour manger les animaux, et les « relous » qui viennent nous « voler » le troupeau sont tués. et Oui si on mange pas de viande il y aura plus de place (voire exemple en bas) et donc la vie entre loup et lapin pourra reprendre dans notre pays.
On ne dit pas que on ne peux plus manger de la viande parce que nous somme trop sur la Terre. Mais que si il est possible de ne pas utiliser 70% des plantes cultivé par l’homme pour la viande (déforestation, demande de rendement = ogms pesticides). En mangeant vegan ou moins de viande pourquoi ne pas le faire ?? Et je peux être sur que le 1 000 000 000 d’animaux mort dans nos usines seront heureux (je parle même pas du poisson qui est +)
Je ne parle même pas de lait ou de foie gras car pour moi c’est pire que de tuer un animal pour le manger. C’est de la torture pur et simple et égoïste.
En effet, on ne compte plus les documentaires alarmistes et bigouillés pour faire peur et convaincre que tous les élevages, tous sont des horreurs.
Chers amis hyperconnectés à vos ordis et TV, je ne peux que vous inviter à mettre les pieds dans vos bottes et rencontrer des agriculteurs. La majorité travaillent bien, et comme c’est très bien dit dans cet article, si vous voulez faire bouger les choses, c’est eux qu’il faut soutenir.
J’ai des contacts avec la filière porcine de mon pays, ils sont tous en train de réfléchir à passer en qualité différenciée, en bio, etc. Car ils voient que c’est possible, qu’il y a des demandeurs ! Ne pas oublier que c’est la demande qui stimule l’offre…
Je viens de découvrir votre billet d’humeur, et l’ai lu avec beaucoup d’intérêt.
Je tenais à féliciter votre courage (ils sont tenaces, nos amis végans, par amour pour les animaux, comme nous…) et votre manière d’aborder la question. Je retrouve dans votre billet un grand nombre de réflexions que nous avons, mon compagnon et moi, c’est limpide et superbement écrit.
Comme vous, nous avons choisi la voie de la consommation responsable : de tout, sans excès. Pour la viande, nous l’achetons dans une boucherie à le ferme bio, ils font tout, sauf l’abattage (c’est évidemment interdit en dehors des abattoirs). Nous y trouvons la viande d’agneaux, de porcs et de bovins et nous voyons les animaux en prairie à chaque fois que nous y allons. Nous sommes fiers de leur permettre de vivre dans une nature préservée, ils ont l’air heureux et paisibles dans leurs prés.
Pour la volaille, nous avons décidé d’aller plus loin en nous réappropriant entièrement la responsabilité de notre consommation : nous élevons et tuons nous-même nos poulets. Un geste difficile, mais nous en sommes fiers car nous ne déléguons pas ces actes à d’autres personnes. Nos poulets ont la belle vie, c’est le moins que l’on puisse dire. Nous sommes heureux de leur permettre de vivre au grand air, bien nourris, avec un poulailler confortable… et de mourir avec dignité et respect.
Si on ne les mange plus, on ne leur permet pas non plus de vivre, car n’oublions pas que la grande majorité des animaux d’élevage ne subsisterait pas sans notre aide dans la nature. Des hommes et des femmes en ont fait leur métier à temps plein, si c’était si simple, ça se saurait ! 😉 C’est ainsi.
De nombreux végans sont tellement convaincus par leur démarche qu’ils perdent de vue que nous allons vers le même objectif : un mieux-être des animaux. Nous utilisons juste des chemins différents. Chacun est libre de choisir sa voie, mais par pitié, laissons les autres tranquilles. On consomme « responsable » et on se fait torpiller, tandis que la majorité des consommateurs mangent encore de la viande industrielle… Chacun ses choix.
Voilà, sur ces réflexions, bonne continuation et encore bravo pour votre billet que je trouve vraiment très bien écrit.
Je ne sais même pas quoi répondre tant je trouve votre mode de consommation superbe: juste, réaliste, bienveillant. C’est effectivement ce vers quoi je tends, même si tout est loin d’être au point. Un pas après l’autre… Une belle continuation à tous les deux!