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Une piste sérieuse vers le bonheur à ceux qui la ressentent et en souffre. Car la vérité, c’est qu’être seul ne devient solitude qu’à condition d’en souffrir. La solitude amie, apprivoiser le fait d’être seul et de ne pas en souffrir, a beaucoup à voir avec la nature extérieure et l’écho plus ou moins puissant qu’elle trouve (ou qu’on lui laisse) dans notre propre nature.
Il y a le côté sombre de la solitude qui laisse sur le carreau bon nombre d’entre-nous à un moment ou un autre de notre vie. Mais il y a aussi, comme les deux faces d’une même pièce de monnaie un volet lumineux à la solitude. Il n’est peut-être pas nécessaire de vouloir la supprimer à tout prix…
Solitude amie, l’acceptation d’un état qui va et vient
…comme les éléments…
Tout comme la marée monte et descend, tout comme les saisons se succèdent, nous sommes constamment dans des phases d’expansion et de repli. Certaines personnes vivent positivement l’une et négativement l’autre. Aiment le fait d’être très actives socialement, que « ça bouge » et détestent les phases moins dynamiques où elles vont ressentir de la solitude.
Pourtant, nous sommes ainsi faits, tel le Yin et le Yang, il faut un peu de tout dans nos vies. Et accepter le lot dans son intégralité. Et en tirer partie. Car si l’été s’en va, c’est pour laisser la place à l’hiver et à la nécessaire dormance des graines qui germeront au printemps. Ainsi, ces phases de « dormance » sociale, où l’on ressent de la solitude sont aussi nécessaires.
Il faut accepter de se retrouver face à soi-même. Il faut gérer ce sentiment et en comprendre les causes : être seul n’implique pas nécessairement de ressentir de la solitude. L’apprivoiser. Le relativiser. Et s’en nourrir. Rien ne sert de ruminer, il faut en extraire tout le potentiel de régénération, de repos et de créativité que ce sentiment peut apporter : être seul, sans souffrir de la solitude.
Il faut se nourrir de cette solitude plutôt que de la nourrir.
Solitude amie, le retour bienveillant vers soi
…contempler sa nature…
La solitude survient souvent comme un moyen de défense. Pas une ennemie, mais une alliée. Elle nous protège des relations toxiques que l’on entretenait en nous éloignant des personnes qui ne nous correspondent pas. Qui nous polluent. Ce sont des phases de transition douloureuse. Tout comme cette solitude qui survient dans les pires moments de deuil ou de perte.
Etre seul et l’accepter, bien le vivre, c’est à dire accueillir cette solitude comme une amie, c’est finalement faire la paix avec soi. C’est SE considérer comme un ami, avec beaucoup de bienveillance. C’est réaliser que la solitude ne peut pas exister si l’on est bien avec soi-même. Goûtons le plaisir de notre propre compagnie ! Ce serait dommage de ne pas l’apprécier quand on considère que la personne qui nous accompagne du début jusqu’à la fin, tout au long de notre vie… c’est nous-même !
Apprendre à se connaître, dans cette solitude sereine, vécue positivement, c’est aussi se rapprocher de sa vraie nature. De ses aspirations. De ce que l’on est et non de ce que l’on veut ou de ce que l’on a. C’est l’occasion parfaite de rétablir le lien qui nous unit à la chaîne du vivant, pas seulement animal, mais aussi végétal. Vous savez, ce lien sacré dont je parle régulièrement dans mes billets d’humeur. Celui qu’il est urgent de rétablir pour le bien de notre planète et surtout pour notre bien-être.
La solitude est un appel, non pas vers l’extérieur, mais en soi.
Solitude amie, comme un écho de nature
… jamais seuls dans la nature…
Et lorsque c’est dur de la considérer comme une amie cette solitude qui envahit, oppresse. Quand on n’accède plus à soi, que c’est trop douloureux et qu’on veut fuir la confrontation… Fuyons ! Oui, mais fuyons dans la nature. Une balade en forêt, un parc, un jardin… dehors. Car à l’envers du vert se cache la solution. Allez voir l’arbre centenaire si solitaire. Est-il souffrant d’être seul ?
Se sent-on seuls après une bonne balade dans la nature ? Non. Bizarrement, même après 5h de randonnée, seule, je n’ai jamais éprouvé de sentiment de solitude. Car la nature nous régénère, nous nourrit. Dans la nature, la solitude devient amie, prétexte à s’attarder sur une fleur, à contempler les racines noueuses d’un vieil arbre. La solitude est liberté. La solitude n’existe pas.
Car jamais nous ne sommes réellement seuls car nous sommes reliés à tout le vivant, dans un écho infini surgit de la nuit des temps, sans limite spatiale ou temporelle. La solitude n’existe pas. Ce qui existe ou plutôt la font exister, ce sont les émotions qui l’accompagnent : joie, tristesse, colère… les émotions teintent la solitude. Mais en elle-même, elle est, simplement. Nous sommes seuls tout le temps. Et nous ne sommes jamais seuls. Nous sommes un maillon. Est-ce qu’un maillon d’une chaîne peut être seul ? Non, il est relié. Et c’est ce sentiment d’inter-relation au vivant qu’il nous faut chérir et ressentir pour ne pas souffrir d’une solitude fantasmée, pure construction de notre esprit.
La solitude s’évanouit pour laisser place à l’écho de la vie au fond de soi, autour de soi.
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18 replies to "Vous ressentez de la solitude ? Vous avez un message de dame nature…"
cela m’ apporte cette simple réflexion
aucune plante, aucun animal n’ est jamais seul parceque faisant partie intégrante de la nature et étant lié à chaque seconde à celle-ci
dans des temps très anciens, nous aussi nous vivions de cette façon et nous sentions sans doute peu seuls
aujourd’ hui, si nous restons reclus entre 4 murs, c’ est certain que nous n’ avons plus cette bequille psychologique qui amenait notre esprit à se laisser aller vers cet extérieur bénéfique, cela s’ appelle un enfermement, avec toutes ses conséquences mentales néfastes pour nous,
la nature étant l’ ouverture d’ esprit nécessaire à un bon équilibre psycho;
Eh bien encore moi ‘ je vais te citer et bien mettre ton lien…dans un prochain article ,c’est joliment exprimé…
Je suis aussi auteure ,et je crée mes produits pour les miens mais je ne manquerai pas si l’occasion se présente de t’offrir un savon nature pour revivre sous la douche ce que des générations ont oublié ,faute à trop vouloir aller vite on oublie ….soi
Je suis d’accord avec toi!
Etre seul permet de se recentrer sur soi-même et se connaitre d’avantage! Il est important de prendre se recul.
Tu décris là exactement ma manière de penser et d’être en lien avec la nature, règne animal autant que végétal !
Ton texte très coloré m’a évoqué plein de souvenirs, j’ai la tête toute emplie maintenant de souvenirs merveilleux de promenades solitaires où le lien avec la nature était palpable.
J’ai souvent ressenti intensément ce lien, pas seulement quand j’allais enlacer un arbre en forêt et sentir toute sa force transmise, pas seulement allongé en short sur l’herbe d’une prairie fleurie de montagne, mais aussi en plongeant dans un ruisseau glacé du Jura, comme un baptême choisi, en approchant doucement d’une biche, en observant les insectes vaquer à leurs occupations campagnardes.
La nature est une source d’inspiration et ce ressourcement vital qu’elle nous propose, c’est bien dans la solitude que l’on pourra en tirer toute la sève, sans jeu de mot ! 🙂
Merci pour cet article plein de fraicheur. J’adore l’idée de confronter la solitude et le sentiment de solitude qui sont effectivement 2 choses bien différentes. Dans la Nature, le sentiment de solitude peut difficilement exister même en étant pleinement seul.
Donc effectivement, bien distingué les faits et les émotions associées à ces faits.
Merci à toi pour ce partage et au plaisir !
Dorian
Ah comme j’aime ce que tu écris !
Relier la solitude à la nature me renvoie à mes longues promenades en solitaire dans cette nature ou je ne sens jamais seule. Le brun d’herbe, la fleur, le ciel, l’arbre d’un coup couvert d’oiseaux, le lac avec ses canards… a l’infini… La nature nous renvoie à nous même et c’est merveilleux.
Apprendre à vivre avec soi, c’est aussi apprendre à vivre avec ce qui nous entoure, telle la nature.
Qui n’a jamais été impressionné par le magnifique chêne ou le majestueux cèdre croisé sur sa route ? Chêne ou cèdre, chacun sont des exemples de solitude, exemples solides de persévérance, la solitude peut être une arme solide pour se positionner et se faire reconnaitre tel le chêne.
Merci Cécile,
Hélène